Les effets sur la santé Humaine.

L’accident de Three Miles Island, catastrophe de Niveau 5 sur l’échelle INES. Cet accident n'aurait eu que peu de conséquences, puisque les émissions radioactives furent « faibles ». Les études menées sur les conséquences de l'accident sur la santé des populations sont contradictoires.

Selon l'étude de la Columbia University en 1990, la faible augmentation du nombre de cas de Cancer ne serait pas liée à l'accident mais à une meilleure détection des cas de Cancer.

En 2008, selon le Comité scientifique des Nations unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants, l'exposition des populations aux vapeurs radioactives aurait été négligeable.

L'American Nuclear Society, affirme que l'irradiation moyenne de la population (rayon de 10 milles autour de la centrale soit 16 km) a été de 80 micro-Sieverts, et personne n'a été exposé à plus de 1 millisievert, soit le tiers de la dose reçue par une personne en moyenne par an aux États-Unis du fait de l'irradiation naturelle.

1997, l'université de Caroline du Nord, note une augmentation du nombre de cancer du poumon et de Leucémie des populations qui ont été exposées au panache radioactif.

Selon un document de l’IRSN :

« Dès le début des années 1990, des médecins pédiatres de Belarus et d’Ukraine ont constaté une augmentation importante du nombre de cancers de la thyroïde chez de jeunes enfants.

Le risque de cancers de la thyroïde après exposition aux jeunes âges continue à s’exprimer vingt ans après Tchernobyl. La surveillance de ces cancers doit donc être poursuivie. Des résultats similaires ont été observés sur les adolescents et jeunes adultes en Ukraine et dans certains oblasts fortement contaminés de Russie. »

« Fukushima, les conséquences de cet accident nucléaire seront vraisemblablement moins dramatiques qu'à Tchernobyl sur le plan environnemental et sanitaire, estime Didier Champion, directeur de la crise à l'IRSN. Pour plusieurs raisons : d'abord parce qu'une partie du panache radioactif s'est dirigée vers l'océan où les effets de diffusion limitent la contamination. Et aussi parce que les populations ont été évacuées dès le 12 mars dans la zone dangereuse des vingt kilomètres. Établir un lien entre l'augmentation des cas de Cancer et les accidents nucléaires reste très difficile à établir, même si beaucoup d'indices, peuvent nous le laisser penser. »

Personnellement je pense que produire de l'électricité grâce au nucléaire me semble extrêmement dangereux. Je pense, mais cela n'engage que moi, qu'il est urgent de fermer nos centrales nucléaires le plus rapidement possible. Il est évident qu'il faudra une longue période de transition, pour mettre en place des technologies alternatives pour les remplacer. Chinon construction 1957, mise en service 1963 soit 60 ans de production. Golfech Construction de la Tranche 2 en 1984, mise en service 1994 soit 29 ans de production. Comme on peut le constater, nos centrales sont vieillissantes ce qui accroît la probabilité d'un accident à terme, même si nos centrales sont contrôlées. Le risque zéro n'existe pas.